Suite à la catastrophe humanitaire sans précédent qui sévit actuellement en Asie du Sud Médecins du Monde s'est mobilisé au travers de son réseau international pour apporter une aide médicale d'urgence aux victimes du tsunami.

A ce jour 34 médecins, infirmiers, psychologues et logisticiens sont déployés au Sri Lanka et à Banda Aceh (Indonésie) pour porter secours aux victimes, réactiver les systèmes de soins dans les zones sinistrées et faire face aux risques épidémiques grandissants.

Au Sri Lanka notre personnel français, grec, chypriote, espagnol et portugais intervient sur Colombo, Galle, Batticaloa, et Trincomalee. Nos programmes apportent ainsi l'aide d'urgence nécessaire tant en zone tamoule que gouvernementale.

En Indonésie, notre équipe française se concentre sur Banda Aceh particulièrement touchée par le raz-de-marée du fait de sa proximité avec l'épicentre. Cette région du Nord de l'île de Sumatra reste à ce jour difficile d'accès et de nombreuses zones n'ont encore pu être secourues laissant craindre une aggravation du bilan terrifiant déjà annoncé de plus de 100.000 morts, 500.000 personnes sans abris, 900.000 enfants en danger, 100.000 maisons détruites et un seul hôpiltal à ne pas avoir été endommagé.

En plus d'apporter les premiers soins, chaque équipe évalue de façon précise les priorités médicales et sanitaires non couvertes afin d'adapter au mieux la réponse médicale et réagir en urgence à toute nouvelle dégradation de la situation du fait d'épidémies potentielles ou d'aggravation de la situation médicale des survivants. Distributions de kits de chlorage et de nourriture, création d'abris pour les familles, soins médicaux, vaccinations... Tout est à faire pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines et les conséquences de cette tragédie seront longues à effacer. Continuons à nous mobiliser.


Face à une catastrophe aussi meurtrière, il est essentiel d'agir vite. Soyez à nos côtés pour porter secours aux survivants !

Voilà donc une scène où nous voyons un Thaï et un "Farang", personne non asiatique, entrain de déblayer des ruines.
J'ai pris connaissance d'un post insultant qui reprochait aux gens de se pavaner en prenant des photos, au lieu de mettre la main à la pâte.
Je dirais 3 choses :
la première, il ne faut jamais parler sans savoir;
la deuxième, il y a des personnes qui, même si elles ne font que prendre des photos, exercent ce métier et sont garantes d'une réelle démocratie;
la troisième, quelle que soit la liberté nécessaire accordée à quiconque pour s'exprimer, une critique sera beaucoup plus pertinente si elle est faite dans les formes, en laissant l'insulte au vestiaire.

Une insulte proférée ne déconsidère que celui qui l'a proférée.